Olga Neuwirth / Karlheinz Stockhausen

Hooloomooloo / Harmonien (Harmonies)...

Olga Neuwirth / Karlheinz Stockhausen

Archive 2008
Musique
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Karlheinz Stockhausen
Harmonien (Harmonies), cinquième heure du cycle Klang (Son) pour trompette
Hoffnung (Espoir), neuvième heure du cycle Klang (Son) pour violoncelle, violon et alto,
Olga Neuwirth
Hooloomooloo, pour ensemble en trois groupes et sons numériques
Lost Highway Suite, pour ensemble et informatique musicale
Marco Blaauw, trompette
Musikfabrik
Stefan Asbury, direction musicale
Réalisation informatique musicale, Markus Noisternig
Ingénierie sonore, Ircam
Coproduction Cité de la musique ; Festival d’Automne à Paris
Avec le concours de la Sacem
Dans le cadre de la saison France-Nordrhein-Westfalen 2008/2009
Avec le soutien du Land de Rhénanie du Nord-Westphalie
Manifestation organisée dans le cadre de la Saison culturelle européenne en France (1er juillet – 31 décembre 2008)

Deuxième concert Karlheinz Stockhausen de ce Festival d’Automne, ce programme propose une deuxième œuvre de Klang, cycle ultime consacré aux vingt-quatre heures de la journée.
Composés en 2006 et 2007, Harmonien, pour trompette solo, et Hoffnung (« Espoir »), pour violon, alto, violoncelle amplifiés et tam-tam correspondent respectivement à la cinquième et à la neuvième heure.
La nomenclature singulière de la seconde traduit la volonté universalisante qui anime la démarche du compositeur, dont l’un des axes aura été la figuration du temps. Une préoccupation qui est aussi celle d’un cinéaste comme David Lynch : temps ralenti et accéléré, rhizomatique et « chiffonné », à l’œuvre notamment dans son film Lost Highway.
La Suite, tirée de l’opéra composé en 2003 par Olga Neuwirth et l’écrivain Elfriede Jelinek à partir de ce film magistral, souligne combien la compositrice partage avec Stockhausen un goût pour l’hybridation sonore produite au moyen de l’électronique : la musique d’Olga Neuwirth est aussi un jeu avec la perception. De cette approche plastique du son témoigne également Hooloomooloo, inspiré en 1997 par un triptyque de tableaux en reliefs de Frank Stella.
Répartis en trois groupes et accompagnés par un enregistrement numérique, les instruments se fondent et se répondent, dilatent l’espace en de constants changements de perspectives.